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Les moyens de transports

La voiture :

Adrienne ou Bulle

Une dédicace spéciale à Monsieur Philippe Moreau pâtissier de Compiègne qui nous a fait un beau rabais sur sa belle Acadyane pour soutenir notre action.

Un peu d'histoire:
Les premières études de l'Acadyane démarrent en mai 1965. Ce sont les stylistes de PANHARD récemment absorbés par CITROËN, Louis Bionier et son assistant René Ducassou, qui en quelques semaines vont faire l'esquisse du projet AY (nom de code de la futur Acadyane). Le cahier des charges est simple même mécanique et soubassement que la 2 cv… pas fou les mécanos !

Une description simple:
L'Acadyane est une fourgonnette deux places vendue avec un kit de montage pour le moteur :
Prenez une tondeuses, puis une deuxième, ajoutez y des freins pour faire illusion, un embrayage pour les sensations et mettez l'ensemble négligemment sous un capot. Vous obtenez le fameux moteur 2 cylindre à plat de 602cm3 et d'une puissance de 35 CV. Heureusement pour nous, le Cameroun c'est la porte à côté, surtout quand on choisi de passer par le Proche Orient…

 

Et sa petite fille, Adrienne II pour les uns (Geoffroy par ex) ou Bubulle pour les autres (Loïc par ex)

Une dédicace spéciale à Jacques Séguéla et à son ami Sergio Habib qui nous ont permis d'avoir cette magnifique voiture.

Une description simple:
Le C3 est un ordinateur autour duquel Citroën a mis quatre roues, un moteur et une carrosserie à la ligne assez réussie.

Le moteur est un petit monstre puisqu'il développe 110ch et l'ordinateur assez performant que pour nous donner un lecteur CD, la clim (que nous allumons rarement par soucis d'économie) et tous les petits agréments tels que les vitres électriques, etc.
Bref du luxe et encore du luxe, ne vous inquiétez pas pour nous, on s'y fait vite...

 

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Et enfin la petite dernière (mais néanmoins la plus vieille) Adrienne III "Le Retour" ou Tribulle

Une dédicace toute particulière à notre ami Gricha qui nous a aidé à chercher un véhicule russe en Bélarus et à la famille Skajewski pour son aide précieuse lors de notre semaine en Pologne pour l'achat de ce 4x4 russe : une UAZ 469. C'est une voiture que nous avons achetée d'occasion et qui date de 1974 (comme Loïc) et qui est équipée du gaz (c'est-à-dire qu'elle peut rouler soit à l'essence en consommant 17 Litres au 100km, soit au gaz en en consommant 23 L).

Historique :

Les années 1940
UAZ ( fabrique d’armes de ULIANOV ) a été fondée en 1941à ULIANOVSK, aujourd'hui SIMBIRSK. En effet, la Russie craignait l'arrivée de troupes allemandes et fit évacuer les usines.

D’abord simple usine de camion ZIS, avec le modèle ZIS 5, le 22 juin 1942, il fut décidé la construction d'une usine de véhicules, en plus de la fabrique d'armes. Fin 1944, arrêt de la fabrication du "5", et mise en route de la voiture GAZ "AA".

Le 26 octobre 1947, sortie du pick-up GAZ "AA". A l'été 1955, le ministère russe de l'industrie décide du transfert de la production du "69" de l'usine GAZ à celle de ULIANOV. Il est exporté à partir de 1956, et est disponible dans 22 pays en 1959.

Les années1970
C'est cette année là que le projet du successeur du 69 débute. En 1965, les études du projet sont enfin terminées, Son successeur est le UAZ 469 (c'est la nôtre) et la production démarre en 1972. Le moteur dérive du 4 cylindres GAZ : Le 2.4 L essence.

Le 18 février 1974, l'usine UAZ produisit son millionième véhicule. Notre UAZ 469 date de 1974... et si c'était la millionième!!!

Le UAZ n’a jamais été importé en France jusqu'à 2002, mais l’a été en Italie avec différents moteurs : un Peugeot Indenor 2,5 L de 76 CV ( celui du défunt P4, de la 505 ou du J5), un VM turbo diesel de 2,4 L de 100 CV ( celui du DAILY ou du BREMACH ) et un FIAT essence de 2 L de 112 CV ( celui de la CROMA ). La version longue, nommée 3159, est apparue en 1999. Elle est plus longue de 38 cm et reçoit uniquement le 2,9 L.

 


L'avion

Ce n'est pas le plus gros, ni le plus petit, ni le plus beau, mais c'est le seul que nous ayons pris en photo. Nous sommes montés à bord d'un avion entre :

- Khartoum (Soudan) et Paris
- Paris et Sao Paolo (Brésil)
- Sao Paolo et Tokyo avec une escale à New-York
- Tokyo et Paris avec une escale à Moscou
- Paris et Madras (Inde) avec une escale à Rome et à Koweit City
- Calcutta et Rangoon (Birmanie)
- Rangoon et Bangkok (Thailande)
- Bangkok et l'Ile de La Réunion avec une escale à Calcutta, Bombay et l'Ile Maurice
- L'Ile de La Réunion et Bangkok avec une escale à l'Ile Maurice et New-Dehli
- Au Vietnam : Entre Saigon et Dan Hang et entre Hué et Hanoi
- Shanghai (Chine) et Pékin
- Oulan Bator (Mongolie) et Irkoutsk (Russie)
- Irkoutsk et Moscou

Les anecdotes : Une fois dans un avion surbooké, nous avons eu de la chance et nous nous sommes retrouvés en business class. Alors on y prend goût et on en redemande! Car quelques mois plus tard, après un retard annoncé de 24 heures, nous avons négocié un hôtel de luxe et une place en business class....


Le bus

Ils étaient bien différents selon les pays et les plus rocambolesques (pour ne pas dire "les pires") étaient les bus indiens où nous avons pu tester toutes les places :
- A l'avant c'est un véritable cauchemard car le chauffeur maintient une pression constante sur son klaxon, ce qui vous rend sourd après 10 minutes de trajet ... ça tombe bien vous en avez pour dix heures de route!
- A l'arrière, c'est génial.... si la route est en bon état. Et ça, il ne faut pas compter dessus, la moindre petite irrégularité dans la route se trouve ampifiée au centuple et vous embrassez le plafond avec une violence inouïe... tiens en parlant d'ouïe qu'est ce qu'il vaut mieux être sourd ou avoir le cou brisé !? Ca tombe bien parce que vous avez aussi toute une nuit de route à faire et il ne reste plus de place à l'avant, il faut donc passer la nuit avec la main sur le plafond pour éviter de le voir de trop près.

En Thaïlande il était parfait, sauf qu'il nous a déposé juste avant la fronitère Cambodgienne en nous disant qu'un autre bus (que nous avions pré-payé) nous attendait de l'autre côté de la fronitère. Nous l'attendons toujours ...

Au Vietnam, presque parfait sauf que le dépassement à pleine vitesse dans un tournant, en montagne avec un précipice de notre côté et des freins plus que douteux, c'est l'horreur.

En Chine ils étaient plutôt pas mal, sauf que les couchettes ne sont pas vraiment des couchettes ou du moins pas pour notre taille et que les places assises n'existent pas.


Le train

C'est sans doute le moyen de transport le plus fiable, lorsqu'il y a moyen de trouver une place et que vous n'êtes pas dans une période de vacances scolaires. Mais il y a moyen d'y dormir quasiment bien, mis à part quelques violents coups dus aux accélerations brutales (les systèmes d'attaches sont un peu lâches) mais qui ne sont pas intempestifs. Il y a aussi les vendeurs ambulants indiens qui n'hésitent pas à vous réveiller en vous secouant pour essayer de vous vendre cacahuettes, café ou autres délices inutiles lorsque l'on dort.... mais aller leur expliquer ça...
Il y en a aussi différents types, tel que le train indien au siège en bois ou le train japonnais aussi rapide que l'éclair et à la forme d'une fusée. Il y a bien sûr le transmongolien qui est identique à tous les trains russes. Le plus drôle reste sans doute le train chinois où nous sommes l'objet de la curiosité amusée de tous les chinois du wagon ou celui où l'on se retrouve pour 10 heures de trajet de nuit sur une minuscule place assise au lieu d'une douce couchette...

Petite sieste dans un train indienLes fameuse banquette en bois de la troisième classePar la fenêtre du transmongolien

 


Le cheval

 

Bon ! On est loin d'être des pros (en tout cas moi, car Geoffroy a, quant à lui, plusieurs années d'équitation dans les cuisses) et on a donc beaucoup souffert surtout lors de notre épisode Mongol où nous avons parcouru 260 Km sur des selles en bois. Franchement, si quelqu'un veut lancer une ONG pour fournir des selles en cuir aux pauvres touristes qui font du cheval en Mongolie on est prêts à être généreux donateurs. L'épisode Argentin était nettement plus confortable mais hélas moins long.

 

 

 


La Moto ou mobylette

En Asie, il y en a comme s'il en pleuvait, enfin au Vietnam surtout. Comme si une année, la mousson avait déversé des petites motos 125cm³ au lieu des traditionnelles trombes d'eau. Du coup il n'y a plus de voitures, juste des petites moto à vitesses qui font un 'pet' 'pet' assez rauque et avec lequel il est de bon aloi de ne pas dépasser les 35km/h, au delà, c'est du suicide. D'ailleurs il n'y a pas de casque, donc monter dessus c'est du suicide...
En Inde aussi d'ailleurs on ne porte pas de casque, c'est vrai qu'avec la chaleur c'est dur, mais avec un crâne fêlé... on ne sent plus la chaleur. En Inde elles sont de toutes tailles, toutes formes, mais surtout équipée d'un klaxon. Car sans lui sur la route, vous êtes un homme mort (voir carnet de route numéro 19 ). En fait c'est la même chose au Vietnam, on n'aborde pas un carrefour, on ne double pas une autre moto, on ne croise pas un piéton sans klaxonner, ce qui rend toutes les villes assourdissantes.

La moto de Geoffroy en Inde, sans klaxon...Un carrefour tranquille! Qui a priorité?Mais où sont les voitures?


Le Minibus

La fameuse camionette UAZ 4x4. Toujours en panne.Un minibus, c'est sensé être mieux qu'un bus! Parce que plus rapide, passe-partout, plus confortable, etc. Et ce n'est en fait qu'un cauchemar ambulant. Remarquez, grâce à la camionnette on apprend la patience. Parce qu'attendre n'est pas un problème dans la steppe mongole, surtout que vous n'avez pas le choix.

Pour être à l'aise, on croit trouver des trucs en se mettant devant, on croit pouvoir dormir en s'allongeant sur son voisin, mais il faut être né en Mongolie et avoir leur résistance physique pour prétendre fermer l'oeil.

En fait on en a pris une fois au Soudan pour revenir de Gubeish (c'était une voiture 4x4 mais avec autant de personne qu'a bord d'un minibus...). Au Cambodge, on était à l'arrière d'un pick-up avec huit autres bonshommes, sur des pistes défoncée, on a bien failli tomber des dizaines de fois. En Chine, là c'était cool car il y avait des routes. Et enfin en Mongolie, là c'était le cauchemar.

On a même failli acheter un minibus comme sur la photo ci-dessus (c'est aussi un UAZ 4x4) en Biélorussie, mais il était vraiment dans un piteux état, alors on a préféré notre UAZ 469.


Les Taxis

On en a pris beaucoup au Lyban pendant que nous réparions la voiture, au Caire où la ville est tellement grande que nous n'avions pas envie de nous perdre. A Khartoum, nous en avons aussi pris lorsque la voiture était au garage, mais nous roulions surtout en Touc Touc (Rikshaw indien). C'est dans ce pays qu'il était en pire état. Un jour, alors que nous étions avec des français expatriés, Geoffroy à du tenir la porte qui ne fermait pas pendant tout le trajet... En Inde nous roulions avec des Rikshaws. En Birmanie, avec Roland, nous avions loué une voiture avec chauffeur pendant 4 jours. En Chine, il était aussi impératif de prendre le taxi et enfin en Mongolie où ils étaient réellement pas cher.

Pourquoi prendre le taxi? Cela nous donnait une autonomie plus grande qu'avec les bus ou les métros-trains. Et puis il y a surtout ce barage de la langue, faire comprendre à un taxi qu'il doit vous emmener à une adresse (écrite ou non dans sa langue) est beaucoup plus simple que de demander à 10 personnes quelles est la bonne correspondance pour le tram ou le bus, etc... surtout lorsque l'on se trimbale avec 30 kilos sur le dos.

Le maître mot : négocier. C'était souvent drôle, toujours fatigant et absolument nécéssaire, parce qu'avec notre bonne tête de touriste on payait jusqu'à 10 fois le prix, et ça, nous ne pouvions pas nous le permettre.

Le seul taxi soudanais avec vitre et porte!!Le fameux touc touc indien

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