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Une très belle
yourte ou "Ger" comme ils disent
ici. Nous venons tout juste d'arriver
d'Oulan-Bator à Uliastai. Ne voulant
pas avoir à affaire avec les habitants
de la ville nous avons pris notre sac
pour aller au petit bonheur la chance
à la quête de chevaux. |
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Le hasard a voulu que
nous arrivions dans cette famille. Le
soir de notre arrivée Moux (prononcer
Mucco) et son frère étaient
en train de dépieuter deux chèvres,
le tout sur le tapis et les lits de la
yourte. Là ils vont en moto à
la ville livrer leur viande. Les deux
chèvres sont en morceau sur les
genoux du passager arrière ! |
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A chacun
sa pose, pour certain c'est à dos
de cheval... |
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...pour d'autre
la pose est à dos de chèvre.
C'est une partie de la famille en question
qui nous a reçu pendant 5 jours. |
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Des nomades
en migration. Nous avons eu la chance
d'assister à ce spectacle fort
étrange. |
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Il y avait
une quinzaine de charrettes tractées
par d'énormes boeufs. Le bétail
(chèvre, yacks et moutons) et les
chevaux suivaient devant dans un nuage
de poussière. |
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Le char à
boeuf en question.
Il sert à tout faire, aussi bien
pour la corvée d'eau... |
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...que pour
raccompagner des hydrotrotters à
Uliastai ! Lors de notre dernier jour,
Moux nous avait en effet préparé
une surprise. Afin de nous épargner
de porter nos sacs à pied sur 6
kilomètres il a attelé son
plus beau boeuf !
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Le poêle
se trouve au centre de la yourte. A sa
gauche il y a une petite réserve
de bûchette et l'unique casserole
de cuisson. La fumée s'évacue
à l'aide d'une cheminée
qui traverse la yourte de part en part. |
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Quand vous
entrez dans une yourte sur votre droite
vous avez la ménagère, sur
votre gauche les selles de cheval et en
face, plus loin de la porte d'entrée,
les coffres (bahut) dans lesquels ils
entreposent les objets de valeurs. Parfois
on peut y voir un petit hôtel de
prière. |
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En générale
il y a entre 2 et 3 lits. Bien souvent
il dorme à deux par lit. Ce sont
des lits ordinaires de 80cm de large...
il faut bien se tenir chaud en hiver.
Ici une familles qui nous recevait lors
de notre chevauchée endiablée
(Tsagan Nuur). |
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Nous avions abandonné
nos étriers pour nos chaussures
de randonnée. Les mongols ne sont
pas réputés pour être
de grands marcheurs donc Moux, notre ami
et guide pour l'occasion, ne nous a pas
accompagné. Dommage il a raté
une belle vue sur le lac. |
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"Il descend de la
montagne à cheval Ohé, il
descend..." Le mythe ! |
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Deux jeunes mongols s'étaient
proposés de nous accompagner jusqu'au
Narte Nuur car Moux n'avait toujours pas
dégrisé de l'avant veille...
La vodka fait énormément
de ravage parmi la population masculine. |
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Le soir il se retrouve
en famille et parle de la journée,
des bêtes. Quand la télé
arrive dans la yourte c'est la fin des
belles soirées où l'on pouvait
discuter au coin du poêle. |
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La porte d'entrée
de la yourte. La yourte n'est faite que
de bois et de grande tenture en laine.
Sur le linteau de la porte sèche
du fromage de yack. Une fois sec et dure
il le prenne dans leur poche pour le déguster
tout en gardant le troupeau. C'est un
peu leur sucre candi de tous les jours... |
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La
grand-mère de la famille qui nous
a accueilli, elle a 40 petits enfants
et 10 enfants. La traite est le rôle
des femmes adultes.
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Quand elles sont plus
jeunes, elles font soit la corvée
de bois soit la corvée d'eau. |
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Paysage
à perte de vue aux portes d'Oulan-Bator |
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Toujours
à Oulan-Bator, cavalier en eau
près du théatre national. |
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Le
deuxième effet Mongolie sur nos
pantalons. Celui de Loïc a particulièrement
souffert des 4 jours de cheval mais aussi
des 13 mois consécutifs de tour
du monde... |
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