La PARD (ONG pour le secours
et le dévelop-pement) s'occupe exclusivement
des palestiniens vivant dans des camps illégaux
qui ne sont pas pris en charge par l'UNRWA
(ONU). Parmi leurs projets, l’eau
occupe une place importante. Après
avoir testé l'eau du puits du village
de Wasta au Sud de Sidon et constaté
un taux élevé de bactéries,
la PARD a installé un système
de chloration et rénové le
réseau d'adduction d’eau (tuyauteries,
pompes et citernes). Le taux de chlore ajouté
est défini grâce aux analyses
d’eau trimestrielles, effectuées
par l'Université Américaine
de Beyrouth.
Dans le village, nous avons interrogé
le Dr Ishag qui vient au dispensaire deux
jours par semaine pour soigner les habitants
: "Je ne bois pas de cette eau, elle
sent trop le chlore. Je m'en sers pour laver
le sol. Je préfère boire l'eau
d'un autre puits qui a sûrement été
testé par une ONG, car tout le monde
la boit".
Devant l’échec cuisant d'une
réalisation technique réussie,
Yara Abu Awad de la PARD reste confiante:
"Une grande partie de notre budget
cette année est consacrée
à la sensibilisation des populations,
mais le travail est énorme puisque
même les plus instruits (le Dr...)
sont à convaincre". Le projet
technique continue lui aussi puisque le
réseau d’égout a été
construit par la PARD qui attend l’autorisation
du gouvernement pour le brancher au réseau
officiel.
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